• Mélenchon largement vainqueur

     

    "Une forme olympique ! Jean-Luc Mélenchon a dominé ce jeudi 20 mars de la tête et des épaules le débat organisé par BFMTV entre les chefs des principaux partis et mouvements politiques : Stanislas Guérini (LREM), Laurent Wauquiez (LR), Marine Le Pen (RN), Olivier Faure (PS) et Jean-Luc Mélenchon (LFI). Un épisode qui rappelle les débats de l’élection présidentielle de 2017 dans laquelle le candidat des insoumis avait déjà fait forte impression.

    Au terme de plus de deux heures de débat, le porte-parole de la France insoumise a fait de nouveau la démonstration des talents oratoires que chacun lui connaît. Il a notamment marqué les esprits avec une « punchline » visant le macroniste Stanislas Guérini et Marine Le Pen, déclarant à leur propos : « Vous avez ici le système et son assurance-vie ».

    Mais si Jean-Luc Mélenchon a particulièrement brillé dans ce débat, c’est parce qu’il a fait de nombreuses propositions concrètes tirées de son programme « L’Avenir en commun ». Il a notamment été le seul à insister sur les questions écologiques et à proposer des solutions concrètes comme la planification écologique. Il a également détaillé ses propositions pour un système d’impôt plus juste dans lequel « tous ceux qui gagnent moins de 4000 euros par mois seraient gagnants » et a rappelé sa volonté d’augmenter le Smic et les salaires. Enfin, il a conclu l’émission sur ses propositions en matière de démocratie : assemblée constituante pour une 6e République et référendum d’initiative citoyenne (RIC)

    L’urgence écologique au centre

    D’entrée de jeu, Jean-Luc Mélenchon a voulu mettre au centre de la discussion ce qui est pour lui l’enjeu essentiel : l’urgence climatique. « Il nous reste 12 ans pour tout changer », a-t-il affirmé, faisant référence au dernier rapport du GIEC dès sa première intervention. Le contraste était saisissant avec les autres présents sur le plateau, apparement sans opinion ni proposition sur cette question qui ne concerne rien de moins la survie de l’humanité.

    Le porte-parole de la France insoumis a mis en avant la planification écologique et la règle verte : ne pas prendre à la nature plus que ce qu’elle ne peut reconstituer. Deux propositions déjà présentes dans son programme présidentiel, « L’Avenir en Commun », ce qui montre bien sa cohérence sur le long terme. Pour lui, la transition écologique est à la fois un défi et un horizon mobilisateur pour la société. Il a ainsi insisté sur les « millions d’emplois » qui sont à la clef de la conversion de l’industrie et de l’agriculture à l’impératif écologique.

    Liant la justice fiscale et la préservation de notre écosystème, le président du groupe parlementaire de la France insoumise a présenté un plan pour faire payer les plus riches afin de financer son ambitieux programme. Il a mis en avant un « impôt universel » contre l’évasion fiscale. Par ailleurs, il a plaidé pour rendre l’impôt plus progressif, notamment en créant 14 tranches pour l’impôt sur le revenu. Un système qui permettrait de faire baisser les impôts des 91% des Français qui gagnent moins de 4 000 euros par mois.

    Un homme d’Etat

    Pour répondre aux « oubliés », Jean-Luc Mélenchon a fait un véritable plaidoyer pour l’État. Il a fustigé les traités européens qui organisent le « moins d’État, plus de marché » dans tous les domaines. Il a défendu le fait que la puissance publique reprenne la main dans tous les secteurs où elle a reculé ces dernières années pointant notamment les éléments suivants : « une école fermée par jour depuis 10 ans, un bureau de poste fermé par jour depuis 10 ans, la moitié des maternités fermées depuis 20 ans ». Il a avancé un principe : personne ne devrait être éloigné de plus de 20 minutes des services publics essentiels.

    C’est notamment sur la question des déserts médicaux que cette vision de la France comme un pays où l’État joue un rôle central que le tribun s’est distingué. Il a fait la proposition de créer un corps de médecins fonctionnaires afin de garantir un bon maillage du territoire. C’est la seule proposition concrète entendue sur la santé au cours du débat alors que les leaders politiques étaient pourtant très attendus sur le sujet.

    Mélenchon révolutionnaire : pour la 6e République et le RIC

    Au cours du débat, Jean-Luc Mélenchon a été le seul à défendre l’une des revendications les plus fortes des Gilets Jaunes : le « Référendum d’initiative citoyenne » (RIC). Il a rappelé que la France insoumise avait déposé cette proposition à l’Assemblée nationale pour un référendum permettant notamment :
    – de proposer une loi
    – d’abroger une loi
    – de révoquer un élu en cours de mandat

    Surtout, le porte-parole de la France insoumise a défendu une stratégie révolutionnaire assumée passant par les urnes. Lançant un appel aux jeunes, il les a invités à ne pas choisir les stratégies violentes, déclarant : « Pas ça, les jeunes ! Ça nous mène à une escalade de l’affrontement et, à la fin, ce sont les meilleurs qui meurent ». Il a appelé, au contraire, à mettre en place une assemblée constituante chargée de rédiger la Constitution d’une 6e République réellement démocratique permettant de sortir de la monarchie présidentielle incarnée par Macron.

    Mélenchon, grand vainqueur du débat

    Au total, Jean-Luc Mélenchon peut donc de loin être considéré comme le grand vainqueur de ce débat : sur la forme comme sur le fond, le tribun de la France insoumise a montré qu’il était un homme d’État capable d’incarner un recours dans une macronie en pleine décomposition politique. En cas de dissolution de l’Assemblée nationale, on sait pour qui voter."

     

    Alors, qui n'est toujours pas convaincu ????!!!

     

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  • 1,27 milliard pour les 0,01% les plus riches: le gros cadeau de Macron enfin chiffré

    "Le Laboratoire sur les inégalités mondiales, notamment dirigé par Thomas Piketty, a actualisé les données sur les inégalités du système de prélèvement. Alors que la progressivité s'était améliorée entre 2013-2016, elle s'est détériorée depuis l'arrivée de Macron. En moyenne, les 5 034 Français les plus riches ont chacun économisé 253 800 euros.

    La récente note de la Fondation Jean Jaurès avait, croyait-on, fini d'enfoncer le clou. Intitulée Réforme de la fiscalité du capital: la sécession des riches, elle dénonçait un coût de "4,5 milliards d’euros par an au budget de l’État" mais surtout le fait que "ces mesures profitent principalement à moins de 400 000 ménages parmi les plus riches". "Il s’agit de la baisse d’impôt par contribuable la plus forte jamais réalisée en France", pouvait-on lire. Soit une économie de 10.000 euros par an, tout de même, pour chaque ménage appartenant aux quelque 1% les plus riches. Mais depuis les recherches de Thomas Piketty et de ceux qui on repris le flambeau comme Gabriel Zucman - un de ses anciens thésards aujourd'hui professeur à Berkeley - on sait qu'il est nécessaire de sortir une loupe pour regarder comment cela se passe précisément au sein même de cette population des 1%. Les plus riches des plus riches y sont vernis.

    C'est ce que permet la dernière publication du Laboratoire sur les inégalités mondiales que Marianne a pu consulter. Si le document s'attache d'abord et avant tout à identifier comment les inégalités de revenus sont atténuées par les prélèvements sociaux fiscaux au cours du temps, et réalise une comparaison entre la France et les Etats Unis, il permet également de calculer le montant du cadeau d'Emmanuel Macron à ceux qui occupent les avant-postes des premiers de cordée. En effet, les chercheurs Antoine Bozio, Bertrand Garbinti, Jonathan Goupille-Lebret, Malka Guillot et Thomas Piketty ont établi qu'au terme des réformes principalement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et de l'impôt sur les revenus mobiliers, les 0,01% les plus riches ont vu leurs contributions totales passer de 52% en 2016 à 46,6% en 2018.

    Oui, mais qui et combien ? Marianne, qui a pu obtenir des données complémentaires, a effectué les calculs et en livre les plus significatifs. Il s'agit donc de quelque 5.034 personnes situées parmi les 0,01% les plus riches, c'est-à-dire gagnant plus de 2 millions d'euros de revenus annuels. Pour eux, cette baisse de 5,4 points se traduit en monnaie sonnante et trébuchante. Chacun a réalisé une économie de près de 253.800 euros. Et probablement le double pour un couple, puisque l'échantillon s'intéresse à des individus et non à des ménages. Au total, ce sont 1,27 milliard d'euros que ces 5.034 bienheureux ont capté sur l'enveloppe de 4,5 milliards pour les 1% des ménages riches (qui correspondent, eux, approximativement, à 550.000 personnes).

    Les 1% les plus riches ont bénéficié de 4,5 milliards d'euros. Parmi eux, les 0,01% les plus riches en ont capté 1,27 milliard...

    Ces ultra-riches qui carburent à 4,7 millions d'euros de revenu par an en moyenne et par tête de pipe, vont donc voir leur pouvoir d'achat croitre sensiblement : près de 5%. Contrairement aux quelques euros de pouvoir d'achat distribués au reste de la population, ces 253.800 euros auront du mal à être mangés par la hausse du gasoil et du tabac. C'est tout le pari Jupitérien que de voir cette avant-garde des premiers de cordée réinvestir leur magot dans l'économie productive et de la faire ruisseler vers le bas. Mais il pourrait être douché par la volonté de réinvestir dans la bourse ou même dans la pierre et de faire grossir un patrimoine qui, à l'instar de ce qui s'est passé sur les revenus, s'est aussi concentré sur le haut de la distribution.

    En favorisant par une politique fiscale accommodante cette dynamique d'accumulation du patrimoine, et des revenus qui s'en dégagent, Emmanuel Macron fera sans doute le bonheur de nombreux de ses donateurs pour la campagne présidentielle. Mais il pourrait définitivement perdre le soutien de ceux des Français, encore protégés par le système de redistribution, comme les retraités et les fonctionnaires, qui avaient permis son élection et qui finance par leurs efforts ce formidable cadeau..."

    C'est HONTEUX & SCANDALEUX!!!!!!!! Il faut VIRER ce macron...et vite!!!

     

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  • Sondage – Les jeunes préfèrent Mélenchon à Macron (et de loin!)

    Voilà qui va encore écorner l’image d’un Emmanuel Macron déjà à la peine dans les enquêtes d’opinions ! Selon un sondage Ifop pour Paris Match et Sud Radio publié ce mercredi 10 avril, non seulement Jean-Luc Mélenchon apparaît comme le mieux placé pour battre l’actuel président en 2022, mais, de surcroît, le tribun de la France insoumise est – et de loin – celui des deux que préfèrent les jeunes.

    En effet, à la question « Des deux personnalités suivantes, laquelle préférez-vous ? », les moins de 35 ans répondent massivement « Jean-Luc Mélenchon » face à Emmanuel Macron. Ils sont ainsi 66%, soit deux sur trois, à préférer le leader de la France insoumise au président de la République en exercice. Dans le détail, 65% des 25-34 ans et 67% des 18-24 ans préfèrent Mélenchon à Macron (contre 30% dans les deux cas pour Macron). Un résultat dans la droite ligne de l’élection présidentielle de 2017. Le candidat de la France insoumise avait en effet reçu à lui seul 30% des voix des 18-24 ans, loin devant tous les autres candidats et notamment devant Macron à seulement 18%.

     

    Mélenchon ou l’écologie populaire face au président des riches

    Ce résultat est aussi logique sur le fond. Désormais, chaque vendredi, les jeunes se mobilisent contre l’inaction du gouvernement face au changement climatique. De fait, Emmanuel Macron ne fait rien sur ce sujet à part brasser de l’air. Depuis son élection, il manque chaque année 30 milliards d’euros pour effectuer les investissements nécessaires à la transition écologique et au respect des engagements pris dans la COP21 (qui sont déjà insuffisants). Et ses mensonges sur le glyphosate ont fini de lasser ceux qui attendaient de lui un réel engagement sur ce sujet.


    À l’inverse, Jean-Luc Mélenchon propose quant à lui de mettre les enjeux écologiques au cœur de sa politique avec une idée forte, « la règle verte » : ne pas prendre à la nature davantage que ce qu’elle peut reconstituer. Avec un plan d’investissement massif pour sortir du nucléaire, passer au 100% renouvelables en 2050, sortir du glyphosate et de l’agriculture chimique et mettre en place le protectionnisme solidaire, le programme écologique du tribun de la France insoumise colle clairement avec les aspirations des jeunes.

     

    RIC, partage des richesses : Mélenchon en phase avec les jeunes

    En outre, Jean-Luc Mélenchon porte un discours de critique du capitalisme, du libre-échange et de l’accaparement des richesses par une poignée de privilégiés… que l’on retrouve aussi dans les mots d’ordres portés par les jeunes dans leurs mobilisations sur le climat. Ajoutons qu’il est aussi le seul à satisfaire leurs revendications démocratiques en proposant la convocation d’une Assemblée constituante pour changer de fond en comble la règle du jeu politique et faire une 6e République où l’intervention populaire pourrait être permanente avec la mise en place du RIC (référendum d’initiative citoyenne).


    Autrement dit : alors que Macron porte un programme ultralibéral inspiré des années 1980, Jean-Luc Mélenchon propose quant à lui des idées d’avenir, à même de répondre aux enjeux écologiques, sociaux et démocratique majeurs de notre temps. Les jeunes l’ont bien compris.

     

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  • Après sa rentrée réussie aux AmFis d’été de la France insoumise à Marseille, voici une nouvelle bonne nouvelle pour Jean-Luc Mélenchon : sa popularité auprès des Français ne faiblit pas. Mieux : elle augmente même fortement si l’on en croit le sondage mensuel réalisé par Kantar Sofres Onepoint pour Le Figaro Magazine.

    Mélenchon : premier opposant à Macron

    À la question : « Pour chacune des personnalités suivantes, voulez-vous me dire si vous souhaitez lui voir jouer un rôle important au cours des mois et des années à venir ? », les Français répondent « oui » à 34% lorsqu’on leur propose le nom de Jean-Luc Mélenchon. Le tribun de la France insoumise se trouve ainsi de nouveau en position de premier opposant à Emmanuel Macron.

    Car désormais, seul Nicolas Hulot est encore devant. Or ce sondage, réalisé avant sa démission du gouvernement, ne prend pas en compte cet élément de taille, puisque l’ancien ministre de l’Écologie a annoncé son intention de se retirer de la vie politique. D’autant que son départ a été fait en des termes qui valident point par point l’analyse de Jean-Luc Mélenchon sur les questions environnementales. Et notamment le fait que l’écologie est incompatible avec le libéralisme et la pression des lobbies du fric. Nul doute que, dans la séquence, c’est donc le leader de la France insoumise qui sort de nouveau renforcé face à Emmanuel Macron.

    Mélenchon en forte hausse… surtout chez LREM

    Fait notable : la popularité de Jean-Luc Mélenchon est en hausse de 4 points. Une augmentation parmi les plus importantes du classement mais dont la structure détaillée apporte des enseignements intéressants. Car c’est chez les sympathisants LREM que le porte-parole de la France insoumise signe sa hausse la plus forte : +16 points !


    Une augmentation qui ne manquera pas d’inquiéter Emmanuel Macron. Car sa cote de confiance s’érode fortement auprès de ses propres sympathisants. En effet, selon ce même sondage, le nombre de sympathisants LREM qui n’ont pas confiance en Emmanuel Macron bondit de 11 points, soit une multiplication par trois du nombre de mécontents qui passent de 5% à 16%. Si l’on se réfère à l’ensemble des Français, la confiance en Emmanuel Macron reste à un niveau historiquement bas : 33%, soit moins que Nicolas Sarkozy à la même période de son mandat.

     

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