•  

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  •  

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Législatives 2022 : le programme de la Nupes veut-il "interdire de couper des arbres chez vous", comme l'affirme Emmanuel Macron ?

    Le chef de l'Etat, mais aussi le chef de file des députés En marche à l'Assemblée nationale, ont dénoncé une mesure qui n'existe pas telle quelle dans le programme de Jean-Luc Mélenchon.

    Article rédigé par franceinfo
     
     

    A deux jours du premier tour des législatives, la majorité concentre ses attaques contre la Nupes, avec un élément de langage qui ressort nettement ces derniers jours. 

    >> Législatives 2022 : suivez l'actualité du scrutin en direct

    Christophe Castaner, le président du groupe En marche à l'Assemblée nationale, faisait feu de tout bois cette semaine sur France 2 : "On ne pourra même plus couper son bois dans sa propre propriété selon Jean Luc Mélenchon parce que ça fait partie des propositions qu'il fait". Il n'est pas le seul à avancer cet argument, Emmanuel Macron aussi en a parlé avant-hier lors d'un déplacement à Clichy-sous-bois : "C'est un projet, moi j'ai pris la peine de le lire. Il y a 35 fois le mot 'interdit'. C'est quand même un projet ou on explique aux gens qu'on va vous interdire de couper des arbres chez vous". Une affirmation fausse et qui mérite quelques éclaircissements. 

    Une mesure qui concerne les forêts

    Non, Jean-Luc Mélenchon ne propose pas l'interdiction de couper du bois chez soi comme le disent Christophe Castaner et Emmanuel Macron. On ne retrouve pas cette mesure tel quelle dans le programme de la Nupes. En réalité, Christophe Castaner et Emmanuel Macron font référence à une autre proposition qui vise à interdire "les coupes rases". Cela consiste a abattre massivement des arbres sur toute une parcelle en cas de maladie par exemple et lorsqu'il n'y a plus d'autres solutions, explique l'Office national des forêts. 

    Sauf que la proposition de la Nupes concerne l'abattage sur une superficie supérieure à deux hectares, cela signifie à peu près l'équivalent de trois terrains de football rempli d'arbres. En clair, il s'agit de limiter l'abattage dans les forêts, qu'elles soient publiques ou privées, mais la mesure n'a rien à voir avec un particulier qui coupe un arbre ou du bois dans son jardin. 

    Des interdictions déjà votées

    Autre question : le programme de la Nupes contient-il bien 35 fois le mot "interdit" comme le dit Emmanuel Macron ? 

    Oui, c'est vrai : on retrouve bien ce mot 35 fois. Mais dit comme ça, c'est assez trompeur, car si le programme propose bien de nouvelles interdictions, comme la fin des fermes usines ou la fin des licenciements boursiers, les 35 occurrences ne sont pas que des nouvelles interdictions. Par exemple, la Nupes propose d'interdire "immédiatement" les plastiques à usage unique. Ce qui revient à accélérer le calendrier prévu : l'interdiction a déjà été votée sous le premier quinquennat Macron mais entre en vigueur progressivement. 

     

     La preuve que Macron et son gouvernement balancent des mensonges...parce qu'ils ont peur !

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Législatives 2022 : plus de 170 économistes signent une tribune de soutien au programme de la Nupes

    Parmi ces économistes figurent Thomas Piketty, Julia Cagé, Gabriel Zucman ou encore Jacques Généreux. "Pour la première fois au XXIe siècle, la gauche en France est rassemblée pour mettre en œuvre une rupture avec le néolibéralisme", se félicitent-ils.

    Article rédigé par franceinfo

    La Nupes a reçu jeudi 9 juin le soutien de 170 économistes. (MARTIN BERTRAND / HANS LUCAS / AFP)

    Des soutiens de poids, à quelques jours du premier tour des législatives. Plus de 170 économistes, dont Thomas Piketty, Gabriel Zucman et Jacques Généreux, ont signé une tribune de soutien au programme économique de la Nouvelle Union populaire, économique et sociale (Nupes), publiée jeudi 9 juin sur le site internet du Journal du dimanche

    "Pour la première fois au XXIe siècle, la gauche en France est rassemblée pour mettre en œuvre une rupture avec le néolibéralisme. Tournant le dos aux politiques qui accroissent les inégalités, fragilisent les services publics et abîment les écosystèmes, la Nupes porte aux législatives un projet de transformation sociale et écologique", écrivent-ils, au moment où le camp présidentiel attaque la crédibilité économique du programme de l'alliance de gauche.

    "Une victoire de la Nupes apporterait immédiatement des avancées"

    "En tant qu'économistes, nous savons que ce programme est ambitieux", ajoutent-ils, mais ils jugent nécessaire "une bifurcation" face à un "pouvoir macronien" qui "navigue à vue" avec une stratégie "injuste". "Si une majorité macronienne est reconduite, les prochains mois seront très difficiles pour la majeure partie de la population. A l'inverse, une victoire de la Nupes apporterait immédiatement des avancées", estiment ces économistes, parmi lesquels figurent également Jézabel Couppey-Soubeyran, Emmanuel Saez ou Lucas Chancel. Ils citent le blocage des prix des produits de première nécessité, la hausse du smic à 1 500 euros ou encore la mise en place d'une allocation d'autonomie pour les jeunes.

    Ils dénoncent en particulier la "politique de l'offre" qui conduit à "une catastrophe écologique, un envol des revenus des plus riches du fait de baisses d'impôts massives en leur faveur et une économie privée qui aspire de plus en plus de subventions publiques". "En abordant les questions économiques sous l'angle de la satisfaction des besoins, le programme de la Nupes propose une autre voie", justifient-ils, défendant notamment la "remobilisation de la puissance publique" dans le respect de l'environnement voulue par l'alliance de gauche, qui bénéficie d'une forte dynamique dans les sondages (et comme on peut le voir, si ces sondages disent vrai, avec les divers partis de Gauche ajoutés à la NUPES, toute la Gauche est donc en tête des sondages. Après, il faudra convaincre pour que la NUPES l'emporte le 19 juin)

    Une fiscalité progressive pour financer les nouvelles dépenses

    Les signataires défendent également la volonté de financer ce programme économique – qui prévoit 250 milliards d'euros de dépenses supplémentaires – via une plus grande "justice sociale", avec une "fiscalité progressive sur les revenus et les patrimoines", incluant le rétablissement de l'ISF et la suppression du prélèvement forfaitaire unique (flat tax) sur les revenus du capital.

    Sur la dette publique, pour laquelle la Nupes envisage "d'obtenir que la Banque centrale européenne (BCE) transforme la part de dette des Etats qu'elle possède en dettes perpétuelles à taux nul", selon son programme, les économistes estiment qu'il n'y a pas péril en la demeure, "n'en déplaise aux cassandres conservatrices". Ils soutiennent ainsi la volonté de la Nupes d'"un recours accru au pôle public bancaire afin d'orienter la création monétaire et l'épargne des Français vers les besoins collectifs et se prémunir contre les effets déstabilisateurs des marchés financiers".

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Aucune description de photo disponible.

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire